Les années Trump chez Marvel

Je l’ai souvent montré dans des articles de ce blog, l’histoire américaine laisse souvent ses marques dans les comics Marvel. Quelques jours après le départ de Trump de la maison blanche, je vous propose de voir quelles traces il a laissé dans les comics Marvel.

Ike Perlmutter, le PDG de Marvel en 2016, a participé à la campagne électorale de Trump en versant pas moins de 1 millions de dollars. On pouvait alors s’imaginer une censure du discours anti-Trump dans les comics de la maison des idées. Quelques scandales ont en effet fait parler d’eux dans ce sens. En 2017 par exemple, une nouvelle série intitulée Marvel Two-In-One est présentée au public avec une preview affichant des extraits du numéro 1. Dans cette preview, il était possible de voir un dialogue entre chose (super-héro de couleur orange) et Spider-man dialoguer. Spider-man disait à son acolyte qu’il est « le deuxième monstre orange le plus célèbre au monde ». Bien entendu, Donald Trump était visé par cette petite phrase.
Quelle ne fut pas la surprise des lecteurs de voir ce dialogue modifié à la sortie ! L’auto-censure est flagrante et le scandale explose. Marvel deviendra-t-il pro-Trump ?

Malgré cet exemple d’auto-censure, certains auteurs semblent tout de même s’être lâchés sur Trump. L’exemple le plus flagrant est une apparition de Trump dans Spider-Gwen annual #1 sorti en 2016. Dans cette histoire, nous sommes dans une dimension dans laquelle Captain America est une jeune afro-américaine. Elle se trouve face à une version alternative du vilain classique MODOK (Mental Organism Designed Only for Computing) ayant le visage de Trump et se nommant MODAAK (Mental Organism Designed As America’s King). Le but de ce méchant ? Construire un mur en les Etats-Unis et le Mexique bien sûr !!

L’année 2016 est aussi l’occasion pour Marvel de lancer la campagne électorale de Loki (dieu du mensonge et méchant classique de Thor et des Avengers) dans l’univers Marvel. Dans cette mini-série, Loki utilise comme argument qu’il est plus intelligent de voter pour lui car il a la franchise d’avouer aux américains qu’il leur ment. Son slogan est d’ailleurs « beLIEve » ! Loki joue avec les médias pendant toute la série et sa candidature s’avère être un subterfuge pour diriger les votes vers un autre candidat qui ne sera pas montré en image.

La période électorale n’est pas le seul moment où Trump laisse sa trace chez Marvel. En 2016, Captain America n’est plus seulement Steve Rogers. La tenue est aussi portée par Sam Wilson (anciennement le faucon), un afro-américain ! Dès les premier numéro de la série Sam Wilson : Captain America, Captain America part secourir des migrants Mexicains à la frontière qui sont traqués par des vilains cherchant à protéger le sol américain. Encore une fois, il est évident que le programme politique de Trump est particulièrement visé.

La même année Steve Rogers s’avère être un agent de l’Hydra infiltré depuis la seconde guerre mondiale suite à un remaniement de la réalité. Il se lance alors à la conquête des Etats-Unis afin d’y installer les idéologie du groupe fasciste. Imaginez ! Le super-héros allégorie des Etats-Unis s’avère être un agent de l’Hydra et cherche à conserver le pouvoir en créant un nouveau gouvernement raciste envers les mutants et inhumains. Encore une fois, difficile de ne pas voir que cet arc narratif fait référence aux errances du gouvernement Trump et a son manque de tolérance envers les minorités.

Le tout amènera à un gros event comics nommé Secret empire lors duquel Steve Rogers parvient à arriver au pouvoir et à mettre en place ses idées.

Vous l’aurez donc compris, Trump a laissé de nombreuses traces de son passage chez Marvel. En sera-t-il de même pour Joe Biden ? L’avenir nous le dira !

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